Les Grandes Gueules

Pont-de-Claix qui rit, Pont-de-Claix qui chante

Le jazz permet la diversité tant dans les styles que dans les formations choisies par les musiciens. On entendit dimanche un trio unique au monde, le Thullier Brass Trio composé d´un tuba, d´un trombone et d´une trompette, on a vu hier soir un sextet -peu courant- composé de deux chanteurs et des quatre chanteuses.
Le Golden Gate Quartet, référence du genre il y a plusieurs décennies, paraît bien figé en comparaison de ces six énergumènes qui trépignent, grimacent, imitent, chantent, glapissent… pour un résultats approchant, selon les compositions, la techno, la dance, les tablas, entre autres.
Le jeu des Grandes Gueules est de constamment proposer des jongleries rythmiques, des acrobaties vocales et des bruitages zygomatiques qui dépassent ce que l´on croyait possible. Au-delà de la qualité artistique, technique, je crois que le plus enthousiasmant fut le travail collectif extraordinaire que l´on soupçonne au vu d´un tel résultat.

NeB